Merci à Marine de nous laisser la parole sur son blog. Nous sommes Aurore et Huida du site Parentalité Pas à Pas. Nous vous proposons aujourd’hui un voyage au cœur de la colère. Accrochez-vous, c’est parti.

Source : Depressed – Gianfranco Blanco – Flickr – CC BY-ND 2.0

Vous savez ce qui est le plus dur dans la parentalité ?

La fatigue ? Les nuits hachées où vous vous levez toutes les heures ?

Non. Bien sûr, le manque de sommeil pèse au quotidien. Mais, tôt ou tard votre enfant fera ses nuits.

Quoi donc alors ? 

Les colères de votre enfant ? Comme une crise de rage au supermarché ?  C’est surement ça ? 

Non plus. Si vous êtes prévoyant, vous évitez ses drames.

C’est autre chose ?

Le plus dur dans la parentalité, c’est lorsque vous traumatisez votre enfant, et vous le savez. Mais, vous êtes incapable de vous contrôler.

C’est terrible.

Vous lisez des livres, assistez à des conférences et participez à des ateliers de parentalité. Vous connaissez tout sur le bout de doigts. Mais vous continuez à hurler sur votre enfant.

Le pire ? Parfois, vous explosez comme un volcan. Et, vous passez aux mains.

Résultat. Vous culpabilisez à mort.

Personne ne vous le dit, mais vous affrontez l’épreuve suprême de votre vie. L’accouchement est une promenade de santé comparé à ça. Cette bataille déterminera la qualité relationnelle avec votre enfant. Que dis-je, l’issue de ce combat annoncera la qualité de toutes vos relations. Cette lutte se déroule dans votre for intérieur : la maîtrise de vos réactions émotionnelles.

Vous trouvez que j’exagère. 

Peut-être. Mais, regardez autour de vous. Connaissez-vous des amis, des collègues, des parents embrouillés à vie ? À cause de quoi ? Dans le feu de l’action,  ils prononcent un petit mot, une petite phrase qui changera à jamais leurs rapports.

Respirez. Ça va aller. Il existe des solutions. 

Je vais vous révéler une technique ancestrale,  et validée par la science moderne. Mais pour commencer, vous devez comprendre votre ennemi.

Anatomie d’une réaction émotionnelle.

Qu’est-ce qu’une réaction émotionnelle ?

C’est très simple. C’est juste votre équipe de sécurité qui s’affole.

Vous voyez ? Non ?

Imaginez.

Vous possédez un magasin de 3 niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée et un premier étage.

  • Au sous-sol, les employés gèrent la matière première, le stock, etc..En un mot, les ressources.
  • Au rez-de-chaussée, les vendeurs assurent l’accueil client avec une équipe de sécurité. Le personnel de sécurité devient indispensable aujourd’hui.
  • Au premier étage, la direction réfléchit à la stratégie de l’entreprise. 

Vous pouvez comparer votre cerveau  à votre magasin :

  • Au sous-sol, votre cerveau reptilien assure les fonctions vitales de l’organisme : respirer, digérer, stocker, etc. Il gère les ressources du corps.
  • Au rez-de-chaussée, votre cerveau limbique accueille les événements externes. L’Amygdale, M.Sécurité, scrute l’environnement à la recherche de dangers et menaces potentielles.
  • Au premier étage, votre cerveau rationnel,  cogite, analyse, anticipe et planifie. Le néocortex réfléchit et fait preuve de logique.

En cas de grand danger, votre amygdale réagit comme un responsable de sécurité. Il commande 3 types de comportements : 

  • Attaquer et donner l’assaut : l’amygdale ordonne de vous battre. Vous envoyez tous vos agents de sécurité, les gros bras. Contre votre enfant, vous hurlez, criez et passez aux mains.
  • Fuir et se protéger : l’amygdale  annonce le retrait.  Vous boucler tout le magasin et rester à l’abri. Face à votre enfant, vous vous planquez dans la chambre, sortez prendre l’air, etc.,  pour laisser passer l’orage.
  • Se figer : l’amygdale est paniquée et incapable de décider. Vous êtes dépassé par les événements, trop de casseurs. Et devant votre enfant, vous restez paralysé.

Attention.

Comprenez bien une chose, votre amygdale a pris le pouvoir dans votre cerveau. Les escaliers menant au cerveau rationnel sont condamnés. L’équipe néocortex est mise sur la touche. Logique non ? En cas de crise, est-ce le moment de planifier des réunions et réfléchir ? 

Ainsi, lorsque la colère vous envahit, vous êtes déconnecté du cerveau rationnel. Vous perdez la logique et la raison.

Vous trouvez que la nature est mal faite ? Pourquoi l’évolution a laissé un tel pourvoir à l’amygdale ? 

C’est une question de survie. 

Revenez quelques milliers d’années en arrière. Dans la savane, le lion régnait en maître. Et nos ancêtres se situaient du côté des proies. Pour survivre, l’homo sapiens scrutait la moindre menace grâce à son amygdale. Cette sentinelle interne jouait un rôle clé pour la préservation de notre espèce.

Aujourd’hui, votre amygdale se manifeste d’une autre manière. Si vous traversez la rue avec les yeux rivés sur votre smartphone, il vous alerte de l’impact imminent avec le joli cabriolet.

Mais alors, pourquoi votre amygdale s’agite autant face aux comportements de vos enfants ?

Elle vous protège aussi.

Lorsque votre enfant veut rejouer à cache/cache, et c’est la 5ème fois. Vous souhaitez une pause, et un peu de temps pour vous. Votre amygdale s’agite contre cette invasion pour défendre votre territoire.

Lorsque votre enfant exprime ses talents artistiques sur le mur, et vous sortez de vos gonds.  L’amygdale lance une alerte de protestation, car c’est intolérable. Elle défend vos règles et vos valeurs.

La colère est une émotion positive. Elle signale une injustice, et vous donne de la force pour défendre. 

Le problème ?

Quand la violence s’invite à la table de la colère, la situation se dégénère. La fureur des hurlements et l’agressivité physique détruisent votre relation. Oui, cette violence est dangereuse pour votre enfant. Pas votre colère.

“Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse résident notre croissance et notre liberté.”, disait Viktor Frankl.

Oui, votre enfant vous casse les pieds. Oui, vous avez le droit d’être en colère. Et oui, vous pouvez répondre avec bienveillance.

La solution ?

Vous devez agrandir cet espace de réflexion. Cet intervalle de temps entre le stimulus et la réaction. Cette zone de liberté qui nous distingue de l’animal.

Comment éviter le pétage de plomb face à son enfant ?

La réponse ? Elle est simple. Elle est évidente. Elle est si banale, j’ai honte de vous en parler.

Faites comme « Le Penseur » de Rodin.

Source : wikimedia – CC BY-SA 4.0

Prenez du recul et réfléchissez ! 

Voilà, c’est tout. 

Vous pensez que je me moque de vous.

Absolument pas.

Tous les grands spécialistes de l’éducation vous recommandent cette stratégie.

Jane Nelsen parle d’outil “Temps de pause” dans son livre “Discipline Positive”.

Dans son livre pour “Une enfance heureuse”, Catherine Gueguen vous conseille de cette manière : 

“Quand, en prenant du recul, nous reconsidérons volontairement une situation pénible, nous pouvons en modifier l’impact émotionnel, il s’agit de la réévaluation.”

Honnêtement, si vous réussissez à prendre du recul dans toute situation, arrêtez-vous ici. Vous pouvez retourner à une activité normale, vous connaissez déjà l’essentiel.

Toujours là ?

Bon. Je ne sais pas pour vous. Personnellement, mon problème, ma difficulté,  mon gros challenge est de s’arrêter à temps et de maîtriser la montée de la mayonnaise.

Si je réussis, je m’éloigne pour un “Temps de pause” dans la chambre.  Et j’analyse et réfléchis pour prendre du recul.

Alors,  comment stopper le bolide de la colère à temps ?

Je vais laisser la parole à Isabelle Filliozat. Dans son livre, “Il n’y a pas de parent parfait”, elle propose quelques outils précieux :

“Je prends 3 respirations profondes, j’imagine que j’envoie l’air jusque dans le bas de ma colonne vertébrale.”

“Si ma fureur n’est pas trop grande, si je contrôle mes gestes, je touche mon enfant. Selon son âge, je le prends dans mes bras, sur les genoux ou je pose ma main sur son bras…Quand je le touche, je suis attentif aux sensations que ce toucher me procure. Je touche, non pas pour le rassurer même si cela aura peut-être cet effet, mais pour ralentir mon rythme cardiaque ! Je peux aussi caresser le chien, toucher un objet (non : pas la cigarette.), en restant attentif aux sensations sous mes doigts.”

Qu’est-ce que vous pensez de ces 2 conseils ? Un peu bizarre non ?

Respirer, toucher, être attentif aux sensations, colonne vertébrale, rythme cardiaque, etc.

Avez-vous trouvé le point commun de tous ces termes ?

Non ?

Voilà un indice.

Source : wikimedia – CC BY-SA 4.0

Non, pas les ailes.

Le corps ! Voilà le point commun.

Le secret se trouve dans le corps. La colère se calme en dehors du cerveau. Les émotions se gèrent dans votre respiration, vos organes, votre peau, etc..

Pas convaincu ?

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Marianne.

Marianne souffre d’anxiété et a peur. Elle supporte mal les séparations, même les plus brèves. Sans cesse, elle a un besoin viscéral d’entendre les mots d’amour d’un homme.

Depuis deux ans, Marianne consulte un psy. Elle suit une cure psychanalytique freudienne traditionnelle. Sur le divan, elle parle, analyse et remonte ses souvenirs. Et, quelle est la cause de son sentiment d’insécurité permanent ?  Marianne l’explique par le comportement maternel. Petite, sa mère la laissait régulièrement à des nourrices “anonymes”.

Aujourd’hui, Marianne constate le progrès, et se sent plus libre. Mais, bizarrement, elle n’a jamais  pu revivre la douleur et la tristesse de son enfance.

Un jour, allongée sur le dos, Marianne se relaxe via un massage à la thalassothérapie. À l’approche d’un point précis, au-dessous du nombril, elle sent un sanglot lui monter à la gorge. “Prenez note de ce que vous ressentez”, lui demande la masseuse. 

Quelques secondes plus tard, un tsunami de larme envahit Marianne. Elle se revoyait à l’hôpital pour son opération de l’appendicite, à 7 ans. Seule, parce ce que sa mère se trouvait encore en vacance.

Enfin, Marianne trouve cette émotion tant recherchée. Depuis toujours, elle se cache dans son corps. 

David Servan-Schreiber nous raconte cette histoire dans son livre “Guérir”. Cet ouvrage est devenu un bestseller mondial avec 1,3 million d’exemplaires vendus dans le monde. Chose exceptionnelle, pour un livre sur la psychiatrie. Pourquoi un tel succès ? Le Dr Servan-Schreiber ouvre une 3ème voie médicale : traiter le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse.

“À cause de sa relation étroite avec le corps, il est souvent plus facile d’agir sur le cerveau émotionnel par le corps que par le langage”, nous dit David Servan-Schreiber.

Pour calmer M. Amygdale du rez-de-chaussée, connectez-vous à votre propre corps : respirez profondément, touchez votre enfant, sentez les battements de votre cœur, testez les 2 conseils d’Isabelle Filliozat, etc.

En quelques minutes, vous retrouverez votre esprit. Et, l’équipe Néocortex repassera aux commandes.

Non. Ça ne marche pas ! 

Vous connaissez tous ces trucs. Et, vous les avez même testés. Mais, rien à faire, aucun effet sur vous.

Alors,  vous avez un problème. Votre affaire est sérieuse. Vous manquez d’intelligence émotionnelle. Parce que vous avez perdu la connexion à votre corps, la porte d’entrée vers cette intelligence

Pas de panique.

Vous n’êtes pas seul. Cette affaire touche une grande partie de la population occidentale.

Pourquoi le monde occidental souffre de “déconnexion corporelle” ? Et d’une intelligence émotionnelle faiblarde ?

Peut-être à cause de ces 3 gas.

Source : wikimedia – Domaine public et CC BY-SA 2.5

Alors, vous les reconnaissez ?

Platon, Aristote et Descartes.

Pas d’affolement, je  vous épargnerai le cours de philo du lycée.

Ces 3 philosophes ont influencé la pensée occidentale. Ils affirment que  : “l’intelligence ne peut pas être assimilée ni expliquée par son corps matériel.” Et, le raisonnement rationnel cartésien de Descartes a révolutionné le monde scientifique, mais pas la parentalité.  Avez-vous essayé le raisonnement cartésien pour convaincre votre enfant ?

Cet héritage explique notre côté hyper rationnel et le peu d’intérêt accordé à notre corps.

Rassurez-vous. 

Il existe un remède pour vous aider. 

Comment  se connecter à son corps pour calmer sa colère ? Une technique ancestrale validée par la science.

Vous devrez reprendre le sport. Au quotidien, vous vous entraînerez. Vous dépenserez de l’énergie pour votre corps, pour vous connecter à celui-ci.

Pas d’inquiétude.

Vous ne souffrirez pas. Vous n’irez même  pas à la salle de Sport. Et, vous ne transpirerez pas.

Vous allez balayer votre corps.

Pardon ?

Oui, vous allez parcourir la surface de votre corps. Pas à pas, dans votre tête, vous allez porter votre attention et ressentir toutes les parties : la tête, le coup; le torse, le ventre, le mollet droit, etc.

Vous trouvez ça confus ? Laissez-vous guider par cette vidéo.

Cet exercice de “balayage corporel” ou “scan corporel” est une technique de méditation pleine conscience. Cet entraînement améliore la perception de votre corps. Au final, cette pratique vous reconnecte à votre corps, à vos sensations, et à vos émotions. 

À la prochaine crise de colère, vous appliquerez avec efficacité ce genre de conseil : 

“Vite, la salle de bains… Un peu d’eau sur le visage une bonne respiration en plantant bien les pieds dans le sol et en imaginant le parcours de l’air dans le sacrum”. (Isabelle Filliozat dans “Il n’y a pas de parent parfait”).

Et en bonus.

Après le scan corporel, vous serez relaxé comme un moine Zen. Et, vous vivrez dans la pleine conscience du présent. Avouez-le, vous ressassez sans cesse le passé, et vous stressez pour l’avenir. Mais, vous oubliez l’instant présent. Exemple, au petit-déjeuner, vous pensez déjà : 

  • “À votre réunion”
  • “À votre dispute d’hier soir”
  • “Au retard à l’école”
  • etc.

La méditation pleine conscience est une pratique ancestrale bouddhiste. Aujourd’hui, elle s’exerce hors doctrine religieuse. Depuis les années 70, la pleine conscience soigne le stress, par exemple via le programme MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction). Depuis 2007, le scan corporel est un exercice clé dans la formation “Search Inside Yourself” pour développer l’intelligence émotionnelle.

Pourquoi tout cet engouement ?

Parce que la science moderne a démontré son efficacité dans la gestion de l’émotion. Et, l’intelligence émotionnelle via la mesure du QE (Quotient Emotionnel) est plus prédictible pour la réussite future que le QI (Quotient Intellectuel).

Logique non ?

Pensez-vous que votre QI de 130 et votre approche cartésienne vous aident dans les conflits relationnels ? Comme les prises de bec au bureau, les disputes avec votre conjoint, les négociations avec votre enfant, etc..Et soyons honnêtes, la qualité de notre vie et de notre future dépend de nos habiletés relationnelles.

Je vous entends d’ici :  “15 minutes par jour à méditer, mais je n’ai pas le temps”

Je vais être brutal. Si vous manquez de temps pour vous, alors il devient urgent de prendre ce temps. Si vous courez un marathon tous les jours, alors il devient vital de ralentir. 

Vous avez vraiment un emploi du temps de ministre ?

Bon OK, je vais vous révéler une astuce. Cette botte secrète me permet de méditer, connecter à mon corps et développer mon QE partout. Parce que cet exercice se pratique  sans poser mon arrière-train sur un coussin pendant 15 minutes.

C’est la microméditation.

Par exemple : 

  • Vous courrez de réunion en réunion. Dans l’escalier, arrêtez-vous et prenez UNE respiration avec toute votre attention.
  • Vous enchainez ménage sur ménage. Stop, ne bougez plus, fermez les yeux et portez toute votre attention sur votre corps. Est-ce que vous sentez de la tension dans votre corps ?
  • Votre enfant hurle depuis le salon. Pas de précipitation, restez où vous êtes,  fermez les yeux et respirez UNE fois comme si votre vie en dépendait.
  • Enfin un peu de temps, vous vous détendez devant un film. Arrive une scène forte en émotion, déplacez votre attention sur votre corps. Est-ce que vous avez la gorge nouée ? Votre cœur s’accélère ?

Vous comprenez ? La microméditation propose de petites pauses dans votre quotidien de ministre. Ces mini-breaks de quelques secondes vous reconnectent à votre corps pour sortir du pilotage automatique. Ajouté bout à bout, vous aurez médité quelques minutes pour la journée. Cool non ?

Conclusion

Face à votre colère, vous connaissez la stratégie à adopter : prendre du recul, réfléchir et agir avec bienveillance.

Mais, vous n’arrivez pas. Vous galérez à appliquer ces conseils. Dans le feu de l’action, vous passez en mode automatique : crier, hurler et passer même aux mains.

Résultat ? La frustration vous envahit. La culpabilité vous gagne. Et pire, le doute s’installe : Est-ce que je suis un bon parent ?

Oui, vous êtes un bon parent. 

La preuve ? 

Vous êtes encore là, à lire cet article, à la recherche de solutions pour améliorer votre quotidien.

Vous voulez la vérité ?

Je suis passé par là aussi. Mon ainé a subi le tsunami de ma colère. Pourtant, je connaissais tous les outils de la parentalité positive. Mais, rien à faire, je perdais contrôle. Le bilan ? J’ai pleuré des torrents de larmes par désespoir et culpabilité.

Et les professionnels de l’enfance sont logés à la même enseigne . À l’époque, je discutais souvent avec une maman devant l’école : nos enfants s’adoraient. Elle était pédiatre, spécialisée dans les relations familiales. Un jour, elle me confiait : “C’est vraiment dur avec Ulysse. Je suis incapable d’appliquer les conseils que je donne en consultation”

Pourquoi c’est si compliqué ? 

Parce que quand M. Amygdale s’affole, votre cerveau émotionnel prend le pouvoir, et vous perdez l’accès à la raison.

Mais maintenant, vous savez comment gérer la crise.

Le corps.

Le corps dispose d’un accès direct vers le cerveau émotionnel. Détendre son corps, respirer, focaliser son attention dans les membres, etc. calme instantanément votre colère.

Malheureusement, si vous souffrez de “déconnexion corporelle”, ces techniques perdent de leur efficacité.

Heureusement, vous retrouverez toutes vos facultés grâce à l’entraînement de pleine conscience, technique ancestrale et validée par la science moderne.

Cerise sur le gâteau.

Cet entraînement vous ouvrira la porte d’accès à l’intelligence émotionnelle. Votre Quotient Emotionnel montera en flèche. Et cet indicateur déterminera la réussite dans toutes vos relations, bien plus important que votre QI de 130.

J’espère que cet article a été instructif. Si vous souhaitez d’autres ressources sur la colère et la coopération, c’est par ici : Parentalité Pas à Pas.

À tout de suite.