Quand j’étais ado et que je me rebellais
(en fait, ça n’arrivait jamais)
Je reprends:
Quand j’étais ado et que je ronchonnais
(ça m’arrivait tout le temps)
ma mère me disait:
“tu verras, quand t’auras des enfants”
Quand elle préparait un plat que je n’aimais pas?
👉”tu verras, quand t’auras des enfants”
Quand elle refusait que je devienne chanteuse?
👉”tu verras, quand t’auras des enfants”
Quand elle s’inquiétait lorsque je sortais?
👉”tu verras, quand t’auras des enfants”
Je ne comprenais pas…
Je pensais même
“moi, je serai différente!”
Les années ont passé…
… et je suis devenue maman.
Aujourd’hui je comprends.
Je comprends son inquiétude quand je sortais,
et son inquiétude quand je restais seule.
Je comprends son manque d’énergie parfois,
et l’énergie qu’elle dépensait pour nous satisfaire.
Je comprends son sourire quand elle venait nous chercher à l’école
et son sourire quand elle nous déposait.
Je comprends ses silences pour nous faire réfléchir
et ses silences pour nous faire agir.
Je comprends ses colères quand on écoutait pas
et ses colères quand on écoutait trop (trop fort surtout!)
Je comprends ses attentions pour nous surprendre
et ses “attention!” pour nous prévenir.
Je comprends ses je t’aime inaudibles
et ses je t’aime entre les lignes.
Dommage, que je n’ai pas compris plus tôt…
Aujourd’hui
je comprends le paradoxe d’être parent.
Parce que c’est ça être maman:
(et sans doute papa, je ne sais pas, je n’en suis pas un)
se réjouir,
se fâcher,
se répéter,
se taire,
s’enthousiasmer,
s’énerver,
se fatiguer,
se sentir invincible,
se sentir tellement fragile,
s’inquiéter,
encore et toujours…
hier, aujourd’hui et probablement demain…
Etre mère c’est une aventure de tous les jours,
c’est ne rien attendre en retour.
Parce que votre Loulou ne vous dira pas merci,
du moins pas tant qu’il ne réalisera pas tout ça,
pas tant qu’il ne l’aura pas vécu dans ses tripes,
pas tant qu’il ne sera pas parent lui aussi.
Non pas qu’il soit égoïste,
mais parce que tout ce que vous faites pour lui,
par amour,
est simplement normal à ses yeux.
Souvenez-vous…
…quand vous étiez enfant:
C’était normal que votre maman vous prépare à manger,
qu’elle vous emmène à l’école,
qu’elle vous chante des chansons,
qu’elle vous emmène au cinéma,
qu’elle vous achète une glace,
et patiente pour un tour de manège supplémentaire…
C’était normal,
Et pourtant…
c’était extraordinaire dans l’ordinaire du quotidien.
Dans le même ordre d’idée,
je vous invite à écouter les paroles de cette jolie chanson de Lynda Lemay,
Probablement des mots que votre enfant ne vous dira pas de si tôt,
mais qui font du bien à entendre:
(Une chanson que mon père aurait pu écrire pour ma grand mère 😉)
Il y a autre chose que votre enfant ne vous dira pas…
Quelque chose qu’il est primordial de garder en tête
et que Jacques Salomé à merveilleusement bien rédigé.
C’est mon petit cadeau
pour vous souhaiter une joyeuse fête des mères,
pour vous dire à toutes,
combien vous êtes merveilleuses,
avec vos manques, vos faiblesses
et surtout avec vos forces et votre bienveillance.
Parce que VOUS êtes la MEILLEURE maman qui soit pour VOTRE enfant!
Ce joli cadeau vous attend dans la bibliothèque des Par’Ambitieux.
imprimer-le et l’afficher-le pour le lire à volonté.
Joyeuse fête des mères chère Mam’Ambitieuse 🎉
Surtout…
…profitez de cette journée,
Portez votre collier de pâtes
(oui, même s’il gratte!)
Afficher vos jolis dessins,
exposez les petits trésors que votre enfan’faron vous aura préparé,
aimez-vous,
et partagez-le pendant qu’il est temps…
Marine 💖